Deux types d'activités :
(1)
"Conférences" --
(2)
"Maths à Modeler"
mais aussi
un atelier au Printemps des Sciences
Activités proposées (1)
Nous proposons une composante spécifique du type
"
conférence". Les sujets traités permettent
entre autres de montrer que des théorèmes
a
priori purement théoriques peuvent trouver des applications
parfois inattendues. Ainsi un des objectifs poursuivis (mais pas le
seul !) est de répondre modestement à une question
maintes fois posée :
Les maths, ça sert à quoi ?
Pour répondre par l'exemple, un théorème
dû à Fermat au début du XVII siècle et
traitant de théorie des nombres est utilisé
quotidiennement pour sécuriser des millions de transactions
électroniques sur Internet. Ou encore, un
théorème d'algèbre linéaire dû
à Perron et datant du début du siècle
passé est à la base de moteurs de recherche comme
Google.
Une autre approche, proposée par Pierre Lecomte, professeur au
Département de Mathématiques de l'ULg, est
d'éclairer des sujets de géométrie sous un angle
différent. Elle permet d'apporter une certaine réflexion
sortant du cursus classique abordé dans l'enseignement
secondaire.
Ce genre d'activités, par son regard décalé par
rapport au cadre scolaire usuel, peut aussi déboucher sur une
discussion autour des mathématiques et des métiers
grands consommateurs de celles-ci (actuariat, gestion du risque,
météorologie, sécurité informatique,
imagerie médicale,...). Les exemples sont nombreux et, trop
souvent, méconnus du grand public. Voir par exemple la brochure
"Zoom sur les métiers des
mathématiques".
Quelques exemples :
- Le triangle des triangles, P. Lecomte
- Triangles acutangles et tétraèdres isocèles, P. Lecomte
- Pirates informatiques et mathématique modulaire, M. Rigo (4-5-6)
- La matrice cachée de Google, M. Rigo (5-6 math. 6 heures)
- Les codes correcteurs, M. Rigo (4-5-6)
- Mathémagie, M. Rigo (4-5-6)
- Game Over : Mathématiques et jeux vidéos, M. Rigo (4-5-6)
- Qui veut jouer avec moi ?, M. Rigo (3-4-5-6)
Activités proposées (2)
Nous proposons des activités du type "
Maths à Modeler"
dans les établissements d'enseignement secondaire (voire
primaire) en Communauté Française de Belgique
(tous réseaux confondus) et ce, tout au long de l'année
scolaire, ainsi que dans des foires scientifiques grand public, comme
le Printemps des Sciences ou la Nuit des Chercheurs.
Il nous semble aussi intéressant de proposer l'ensemble de ces
activités aux régendats et écoles normales pour
sensibiliser les futurs enseignants à l'importance des
Mathématiques et sur les multiples facettes de leur
enseignement.

L'approche choisie pour initier aux raisonnements mathématiques
est l'emploi de jeux manipulés par le public (plateaux en bois,
pions, pièces de formes variées, ...). Par ce choix,
elle est très attractive pour de jeunes élèves
parfois peu enclins aux mathématiques. Il est par exemple
possible de faire sentir l'importance de la notion de preuve en
mathématiques, d'introduire naturellement le raisonnement par
récurrence, de travailler sur les notions de condition
nécessaire et suffisante.
En général, les intervenants de l'équipe
présentent des problèmes ouverts pour lesquels les
chercheurs professionnels ne connaissent pas (encore) la solution, et
font travailler le public sur des cas particuliers "abordables" de ces
problèmes. C'est un moyen de montrer que, contrairement
à une idée reçue, les mathématiques ne
sont pas une science figée et que l'activité
scientifique y est grande. L'une des situations-recherche favorites
de l'équipe se nomme
la chasse à la
bête. Sur une quadrillage de taille 5*5, on
place des "pièges" - chaque piège utilisé
occupant une case de la grille - de sorte que les bêtes (qui ont
une forme fixée au départ) ne puissent pas se poser sur
la grille. L'objectif est de minimiser le nombre de pièges
nécessaires. Sur l'exemple ci-dessous, les bêtes ont une
forme de L, et nous proposons une solution avec 12
pièges. Est-il possible de faire mieux ?